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À PRIORI, loc. adv., adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1626 loc. adv. « d'après les données antérieures à l'expérience » (Lettre du Fr. François à Mersenne, janv. 1626 ds Correspondance du P. Marin Mersenne, éd. Dewaard, t. 1, p. 371 : Ou bien il faut imputer ceste heureuse differance d'esprits au principe metaphisique de l'individuation, lequel n'a point de raison a priori, ni de cause, et qui s'impose sans pouvoir estre questionné); 1738 défavorable « avant d'examiner les faits, les motifs » (Voltaire, Lettr. Pr. roy. de Pr. 8 mars ds Littré s.v. priori : Raisonner ce qu'on appelle à priori est une chose fort belle; mais elle n'est pas de la compétence des humains); 2. 1845 subst. (Besch. : On dit aussi posséder un à priori, c'est à dire posséder un principe qui peut guider indépendamment de toute expérience, de toute observation). Lat. scolast. composé de la prép. a (voir à) et de priori, de prior « qui est premier, avant »; la forme attendue serait a priore; priori peut s'expliquer par le fait qu'à basse époque (surtout en lat. mérovingien) les graphies i pour et u pour sont assez fréquentes (cf. V. Väänänen, Introduction au lat. vulg. Paris 1963, § 54).